Freelance : Survivre à la crise

Depuis plusieurs mois maintenant, nous vivons une crise sanitaire, économique et mondiale.

Nous sommes tous touchés ou presque. Les missions sont annulées les unes après les autres.

Pour beaucoup, c’est une catastrophe.

Personnellement, je pense que c’est une opportunité de se remettre en question.

Ces dernières années, beaucoup trop d’indépendants se sont endormis sur leurs acquis.

D’ailleurs, cela n’a rien d’étonnant.

La demande de profils, surtout dans l’IT, a été tellement forte que le simple fait d’être relativement compétent suffisait pour trouver du travail.

Pourquoi apprendre à pêcher quand on nous livre plus de poissons qu'on est capable de manger ?

Autrement dit, pourquoi apprendre à prospecter, à se vendre quand on nous apporte tous les jours de nouvelles missions ?

Tout cela semble inutile, sauf quand la demande de mission devient supérieure à l’offre, ce qui est exactement le cas actuellement.

À ce moment-là, ce travail continu nous donne une longueur d’avance par rapport au reste du marché des indépendants.

Une longueur d’avance qui peut faire toute la différence.

Au-delà de ce constat difficile, j’aimerais vous partager plusieurs astuces et stratégies pour vous aider à vous en sortir.

Apprendre à pêcher quand il n'y a plus de poisson (ou presque)

Dans une crise, il y a beaucoup de perdants, mais il y a aussi quelques gagnants !

La crise du coronavirus ne fait pas exception, j’ai identifié plusieurs domaines d’activités qui ont connu une forte croissance ces derniers mois :

• les sociétés éditrices de logiciels dans les secteurs de la gestion de projet (JIRA, Trello), du streaming (Netflix, Twitch) et de la messagerie (Zoom, Skype, Microsft, LiveStorm) ;

• les e-commerçants (Amazon) ;

• les vendeurs de matériels de musculation pour chez soi (Décathlon) ;

• les sociétés de formation en ligne (OpenClassrooms) ;

• les sociétés lançant des applications mobiles B2C (exemples : TikTok, Reface, FaceApp…).

Je vous invite à identifier et contacter ces entreprises qui réussissent.

Si vous n’avez pas d’idée, vous pouvez les identifier facilement via LinkedIn.

Ensuite, ajoutez et contactez les recruteurs de ces sociétés-là.

Proposez-leur vos services, via une candidature spontanée. Soyez concis dans votre approche et présentez clairement ce que vous pouvez leur apporter.

L’objectif du message précédent est de créer assez d’intérêt chez le responsable RH pour obtenir un rendez-vous et présenter votre profil.

N’oubliez pas : ils sont submergés de travail, plus vous leur simplifierez la tâche, plus vous aurez de chance d’être embauché.

Par ailleurs, cette stratégie fonctionnera avec des « petites sociétés » comme les startups et les PMEs. Les grands groupes ont généralement des processus de recrutement plus stricts ce qui rendra la réussite de cette approche bien moins efficace.

Le poisson a mordu, et maintenant ? 

Vous avez envoyé une dizaine de messages, l’une des entreprises a accepté de faire un entretien avec vous.

Maintenant, il va falloir se vendre.

Je vous conseille d’utiliser la structure suivante pour votre entretien.

1) Qualifiez le prospect 
 
L’idée de cette première phase est de poser un maximum de questions pour bien comprendre le besoin du client :

• Pouvez-vous me présenter votre projet ?

• Quels sont vos objectifs ?

• Quel est l’élément / la fonctionnalité la plus importante pour vous ?

• Etc.

N’oubliez pas de reformuler ce que vous avez compris afin de bien montrer à votre interlocuteur que vous avez saisi l’entièreté de sa problématique.

2) Démontrez votre expertise

C’est le moment de parler des projets sur lesquels vous avez travaillé. Mais pas n’importe lesquels. Choisissez des projets pertinents par rapport aux réponses que vous avez eues précédemment en faisant le lien avec leurs problématiques.

Faites partie des gens qui résolvent les problèmes, pas de ceux qui en apportent!

3) Créez un rapport de confiance et se projeter dans le futur 
 
Vous êtes probablement une personne digne de confiance. Mais ça, il va falloir le prouver à votre potentiel client qui ne vous croira pas sur parole. Je vous invite à utiliser les recommandations de vos clients précédents. Vous pouvez utiliser la fonctionnalité LinkedIn pour en faire la demande, elles apparaîtront directement sur votre profil ensuite.

Un bon moyen de renforcer la confiance est de se projeter dans la relation et de vous mettre d’accord sur comment vous allez vous organiser précisément.

• Allez-vous faire des réunions quotidiennes ? Si oui, comment ?

• Allez-vous envoyer des rapports d’activité hebdomadaire/quotidienne à vos clients ?

• Etc.

4) Faites une proposition

Normalement, à ce moment-là de la conversation vous devriez avoir toutes les cartes en main pour proposer vos services. Je vous invite à faire une proposition qui sera difficile de refuser.

Par exemple en limitant le coût pour votre client si ça se passe mal : « seriez-vous fermé à une première mission de 2 ou 3 semaines afin de voir comment se passe notre collaboration ? ».

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Cet article vous est présenté par notre partenaire 

Lilian Alvarez, freelance en développement iOS, et dirigeant d'un organisme spécialisé pour les freelances : www.lilianalvarez.com/formations.

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